Avant la seconde guerre mondiale, les paysans sont au centre de l’activité économique, ils représentent 95% de la population. Mais après celle-ci « la jeunesse rurale s’écarte des valeurs traditionnelles incarnés par les parents » et la population ce déplace vers les villes. Comment peuvent être alors identifié les conflits entre générations dans le monde rural ? Cette problématique à influencé beaucoup d’auteurs, notamment Emile Zola dans son ouvrage « la terre », il évoque les bouleversements vécus par les paysans avec l’arrivée du progrès. Histoire de la France rurale rédigé sous la direction de G.Duby et A.Wallon, ainsi que l’ouvrage de Pierre Bourdieu « une vie perdue » présente les aspects psychosociaux liés aux transmissions de la terre et au modernité. Enfin l’illustration du film « la vie moderne » et le corpus permet d’identifié la contradiction du conflit des générations. D’une part le rapport à la tradition, d’autre part une volonté de modernité et enfin un désir de renouveau dans l’agriculture.

L’agriculture, travail de toute une vie, rythme le quotidien de ces personnes. Dans le respect des traditions, l’héritage du patrimoine est remis de génération en génération. La vie des paysans épouse le rythme des saisons, les mêmes travaux se répètent d'une année à l'autre. Ils doivent leur réussite au prix de nombreux sacrifice personnel et financier. Ils ont accepté de vivre et de travailler dans la solitude loin des villes. Ils n’ont que très peu de vacance sont peu soigné et fatigué mais il s’accroche aux valeurs des traditions et refuse toute modernité comme pour se rassurer. Mais cette tradition les rend dépendant d’une vie programmée. Par fidélité aux traditions l’héritage est vécu comme un destin, un engrenage auquel ils n’ont pu avoir de choix. Refuser l’héritage familial c’est commettre « un meurtre du père » précise Pierre Bourdieu. En effet l’héritier représente la condition de sa survie, si il refuse la succession, il mettra