Synthèse croyance collective
Selon Raymond Bourdon
Comment une simple croyance, une conviction douteuse ou encore une proposition hasardeuse parviennent-elles à se diffuser et faire face aux réfutations qui s’y opposent ? Comment cette croyance complètement erronée au sujet des orphelins du drame du World Trade Center est-elle devenu une légende urbaine ?
Cette question qui laisse miroiter plusieurs réponses a été au centre des intérêts des sociologues du XIXème siècle. En effet comment croire des choses alors que nous ne disposons d’aucun moyen de les vérifier.
La première explication serait à l’origine de l’influence sociale et de ses logiques propres. En effet par le biais de l’imitation mutuelle, de culture ou de domination sociale l’être humain fait face à un conflit interne entre ce qu’il croit vraiment et ce que l’environnement lui demande d’accepter.
Les travaux des sociologues ont aboutis sur une autre explication qui s’appuierait sur les capacités d’aveuglement de l’être humain notamment par ses émotions ou ses sentiments dont il est inconscient.
Enfin ceci pourrait s’expliquer par la diversité des cultures qui peut recouvrir des modes de pensée assez différents pour paraître irrationnels.
Une approche dite « compréhensive » a été également mit en œuvre. Celle-ci datant du XIXème siècle s’intéresse plus particulièrement à ce que celui qui y croit. Cette approche a inspiré une sociologie cognitive des croyances représentée principalement par Raymond Bourdon. Cet auteur à chercher à démontrer que l’homme non seulement a des croyances douteuses mais qu’en plus il les partage. Ces travaux ont donc porté sur l’idéologie. L’intérêt de ses recherches était de comprendre par quel mécanisme interne sot-ils amenés à croire ce qui peut être faux. Il met en avant une certaine pédagogie qui consisterait à dire qu’un bon raisonnement peut amener à des fausses croyances. Il s’appuie sur l’exemple suivant : un gouvernement indien à refuser l’utilisation de la