C'est un phénomène culturel entre la relation père et fils. Mais quel est la nature des relations filial ?
La réponse à cette question s'appuiera sur un corpus de 4 documents : le premier document est de Bernard Golfier - Le procès d'un Tyran et le seconde document est de Christiane Olivier - Pères empêchés. Ces deux corpus on été tiré d'un article dans lequel il y a un extrait de lettre en 1984. Le troisième document est une lettre de Gérard de Narval - Lettre à son père. Enfin, le quatrième document sont deux sempé.
Dans un premier temps nous allons étudier quels sont les éléments du conflit puis, pourquoi y a t-il le besoin de dépasser le conflit et de régler les problèmes.

Entre le père et le fils, il s’agit d’une relation ambivalente. Le fils a une grande admiration pour son père, symbole de puissance et d’autorité. Le Père et le fils sont dans l'attente d'une estime réciproque. Au-delà de cela, le fils éprouve un sentiment constant de peur vis-à-vis de son père. C’est également pour lui un vrai rival, avec qui il entre en compétition et cela depuis la naissance. Un sentiment qui apparaît dès le plus jeune âge donnant au fils la désagréable impression que le père est de trop dans la famille. Dans le texte de Bernard Golfier, le fils se sent écrasé a côté de son père « j'étais déjà écrasé par la simple existence de ton corps », il a honte.
On peut aussi constater dans le texte de Christiane Olivier, l’absence affective du père qui n’ose pas affirmer sa paternité par la tendresse de peur d’être associé au modèle féminin.