Synthèse de document - La part de rêve que chacun porte en soi - Delacourt, Bernis
Synthèse
Depuis toujours, le rêve suscite l’intérêt, il éveille la curiosité. Tout d’abord, le rêve a été associé à la folie, puis au 16ème siècle, il prendra la notion de rêverie, vagabondage. Ce n’est qu’après que le rêve se rapproche du songe pour en arriver à se définir comme une activité psychique durant le sommeil. Très souvent la notion de désir lui est associée. C’est en effet ce que défend M. Perron-Borelli dans l’entretien « Regard sur la vie fantasmatique » (1999). J. Bernis utilisera quant à elle une approche psychanalytique pour définir les relations entre imaginaire et sentiments dans son ouvrage « L’imagination » (1954). Enfin, G. Delacourt fait ressortir les rêves de chacun par son roman « La liste de mes envies » (2012). Le rêve est intime, personnel, et l’imagination y est mise en avant, entretenant l’équilibre étroit entre réel et irréel. C’est à cause de cette notion d’imaginaire que nous pouvons nous demander si l’idéal du rêve est-il trompeur ? Pour cela, nous allons tout d’abord voir que le rêve est une projection idéale, puis qu’il alimente le sentiment amoureux, et enfin, nous analyserons sa fonction face au réel.
Dans cette première partie, nous allons donc voir que le rêve est une projection idéale en analysant les différentes variétés de rêves, puis nous en étudieront ses sources.
Plusieurs objets sont à la base du rêve, ses variétés sont nombreuses. En effet, les rêves relèvent de la vie fantasmatique, de la rêverie. C’est ce que nous affirme M. Perron-Borelli. Dans cet entretient, elle met en avant le fait que la rêverie est le pôle conscient des fantasmes, et est donc lié avec la réalisation d’un désir. De ce fait, l’objet de cette rêverie et donc de ces fantasmes peut être extrêmement varié. Cependant, il en ressort qu’à l’adolescence, les rêveries sont souvent liées à la sexualité, l’ambition, le narcissisme. G. Delacourt va plus loin dans la diversité du rêve. Il évoque