Histoire : Guerres et paix

Combattre pour la République : Jean Moulin

Jean Moulin né le 20 juin 1899 a Béziers . Son père était professeur d'histoire et conseiller général de l'Hérault .
Il est nommé préfet de Chartres en Eure et Loire le 21 février 1939

Lorsque la guerre éclate, il veut rejoindre les troupes, mais il est maintenu en affectation spéciale à Chartres où il fait face à l'exode de la population.
Le 17 juin 1940, il est capturé et reçoit l'ordre de signer une déclaration accusant des unités de tirailleurs africains d'avoir commis des atrocités envers des civils à Saint-Georges-sur-Eure, en réalité victimes des bombardements allemands.
Il tente alors de se suicider , mais il est soigné et libéré

En septembre 1941, il quitte la France par ses propres moyens pour rejoindre l'Angleterre . A Londres, il est reçu par le général de Gaulle auquel il fait le compte-rendu de l'état de la résistance en France et de ses besoins. Le 2 janvier 1942 le général de Gaulle renvoie Moulin en France avec pour mission de rallier et d'unir les mouvements de résistance.

Jean Moulin parvient à unifier les trois plus grands mouvements de Résistance le 26 janvier 1943 Il fonde ainsi le MUR, Mouvements unis de la Résistance, qui comprend "Combat", de Henri Frenay, "Franc-Tireur", de Jean-Pierre Levy et "Libération-Sud" d’Emmanuel d’Astier

Jean Moulin a mis en place une entité politique qui représente chaque mouvement. Il s’agit du Conseil national de la Résistance, qu’il préside lui-même. Après des difficultés d’ordre conflictuel, la première réunion du CNR a lieu à Paris, rue du Four.

Le 21 juin 1943 Jean Moulin est arrêté. Il sera identifié par Klaus Barbie, le chef de la Gestapo de Lyon, comme le président du Conseil national de résistance.

Il est décédé le 8 juillet 1943 à Metz après avoir été soumis à la torture et sans avoir dévoilé aucune information sur l'action du CNR

Ses cendres sont déposés le 19 décembre 1964 au Panthéon , a