C’est un fait, la consommation est beaucoup plus flexible que la production. Il s’agit ici de voir comment celle-ci a évolué, plus précisément la consommation de vin chez les jeunes par la suite. Comprendre l’histoire de l’évolution des habitudes alimentaires peut nous aider à prévoir leurs évolutions futures. Pour la tranche d’âge des 18-35 ans il s’agit d’analyser leurs habitudes de consommations, leurs attentes…Afin d’adapter l’offre aux futurs consommateurs.
C’est pour cela qu’une partie du mémoire sera consacré à la consommation de vin en France dans sa globalité. Pour cela je me baserai principalement sur des rapports émis tous les 5 ans par L’Onivin. Pour ensuite se focalisé sur les jeunes, symbolisé par la tranche d’âge 18-35 ans qui sont les consommateurs potentiel de demain.
La consommation de vin est fortement liée aux styles de vie et aux modes de notre société. Les repas qui comprenaient autrefois plusieurs entrées et desserts ont laissé la place au repas à plat principal unique. Le vin auparavant consommé principalement au cour des repas ne pouvait sortir indemne de ce changement de consommation. Ajouté à cela des campagnes de responsabilisation envers l’alcool induit forcément une évolution des mentalités et donc de la consommation.

Un constat évident lorsque l’on observe une diminution de la consommation de vin depuis les années 1960 juxtaposé au niveau de vie et la diminution de la ruralité. Rare sont les Français qui boivent encore leurs litre de « Pinard » par jour. Pour exemple en 1960 les français consommaient 157,4l/an/habitant de vin de consommation courante, contre 41.5l/an/habitant en 2001. Tandis que les vins de qualité eux passaient de 16.9l/an/habitant à 34.8l/an/habitant (Source : Comptes nationaux, base 1995, Insee).
Les français consomment donc moins mais mieux. Une évolution en équation avec l’élévation du niveau de vie.
Cependant la France reste le symbole mondial du vin de qualité de même que la consommation annuelle