Depuis longtemps, l’esclavagisme était connu à employer un individu pubère ayant atteint l’âge de travailler et de supporter des conditions difficiles de travail. Or, une nouvelle forme d’esclavage s’est rapidement développée consistant à faire travailler des enfants de gré ou de force dans un environnement insupportable. Quatre documents proposent une analyse de ce phénomène: un article de journal écrit par Serge-Félix N’Piénikoua « Un enfant en guerre n’est plus un enfant » publié le 19 juillet 2007 dans Courrier International; un extrait de la Convention Internationale des droits de l’enfant rédigée en 1989; un extrait de poème tiré des Contemplations de Victor Hugo s’intitulant Melancholia publié en 1856 et enfin une photographie prise dans une briquerie en Colombie par Marie Dorigny en 1992. Comment donc, dans un monde où les organismes de défense ne cessent de se multiplier, peut-il encore exister des enfants voués à l’exploitation ?
Pour répondre à cette problématique, nous chercherons l’origine de ce phénomène et ses raisons pour ensuite dégager les conséquences de cet esclavagisme sur les enfants. Enfin nous étudierons les solutions qui ont été mises en place mais qui ne suffisent pas à résoudre le problème.

En Afrique, l’enrôlement des enfants en guerre s’est banalisé au cours de ces dernières années.
Souvent utilisés sur les premières lignes de front, les enfants-soldats perdent, d’après S-F N’Piénikoua, toute humanité et toute innocence. On les considère souvent plus dangereux du fait de leur inexpérimentation en terme d’armes et de leur inconscience. Exploités comme jamais, les enfants doivent faire face à des groupes militaires qui les incite à participer à la guerre pour compenser le manque d’effectif sur les rangs comme le suggère l‘article du Courrier International. Au risque d’être eux-mêmes tué, ils sont souvent engagés comme bouclier humain. Ce phénomène récent en Afrique, qui date du début des rébellions, ne cesse de se développer