C’est dans le cadre de la vie politique et sociale que se pose vraiment la question de liberté, question qui met en jeu les concepts d’esclavage, de domination, et d’égalité de pouvoir. C’est le philosophe grec Aristote qui en a formé une thèse. Selon lui, la Nature est une structure ordonnée qui tend vers une fin, un but. La Nature est donc inconsciente de ses productions, mais elle ne fait rien au hasard. En revanche, nous savons que l’Homme est un être naturel, un animal, mais comme la Nature, l’Homme existe aussi en vue d’avoir une fin. Aristote définit cette fin comme le bonheur ou l’accomplissement de soit, qui s’effectue lorsque l’Homme vit en société, car vivre en société est un état naturel. L’organisation de la société, tout comme les places de chacun, sont naturellement déterminées. Mais les Hommes sont-ils réellement fais pour vivre en société ? Vivre en société, c’est faire coexister les libertés sans que les uns ou les autres entravent à l’épanouissement de chacun. C’est ici qu’intervient la politique. Cette dernière est l’art de la conquête et de l’exercice du pouvoir dans le cadre de l’Etat. Les Hommes politiques ne visent pas à détenir le pouvoir à des fins personnelles, mais pour le bien de la communauté qu’ils dirigent. Aristote définit d’ailleurs la politique comme « la science architectonique ». Mais, vivant en société, les Hommes sont-ils naturellement libre ? C’est dans sa théorie de l’esclavage qu’Aristote s’exprime. Selon lui, être esclave c’est vivre sous la domination d’autrui, et ne pas être son propre maître. Il met aussi en évidence que selon lui, les Hommes de sont pas Naturellement égaux, en effet, l’inégalité est un fait de la nature qui voue un certain nombre d’Hommes à l’esclavage. D’après Aristote, les relations maître-esclave (êtres inégaux) sont voulues par la Nature. Ce sont alors leurs aptitudes intellectuelles et physiques qui les différencient. En l’Homme, on doit distinguer l’âme, qui est le principe d’animation du