synthèse politique économique pour la politique climatique
Mots clés : Réchauffement climatique, externalité, normes écologiques, internalisation des externalités, marché des droits à polluer, pollueurs payeurs, taxation.
Dans le contexte mondial, l’écologie est un enjeu majeur.
De nombreuses puissances mondiales tentent d’intégrer la notion de développement durable dans leur économie, et dans leurs institutions politiques et sociales. Le monde s’alarme de la situation, c’est pour cela que les Etats mettent en place des instruments économiques pour tenter d’enrayer le réchauffement climatique, et de restreindre son impact sur la planète.
I-Situation environnementale mondiale inquiétante :
Les activités humaines et l’accroissement démographique engendrent beaucoup de pollution, qui a pour effet de détériorer l’état de santé de la planète. Malgré la prise de conscience mondiale, ces activités économiques croissantes accélèrent le processus du réchauffement climatique et appelé aussi dérèglement climatique. Cela veut dire que la planète est en pleine transformation depuis le siècle dernier. En effet, les scientifiques constatent une hausse moyenne de la température terrestre et des phénomènes climatiques exceptionnels (ouragan, séisme, tsunami..) qui se produisent de plus en plus fréquemment.
Dans le contexte de mondialisation, les échanges s’accélèrent et donc les émanations de gaz à effet de serre (GES) s’amplifient. Cela se répercute négativement sur la biodiversité et sur la qualité de vie des hommes (santé, bien être..).
La pollution est une externalité négative c’est à dire qu’elle provient de l’activité d’un individu, et qu’elle a des effets négatifs sur les autres individus et sur la nature. Mais les agents économiques qui en sont à l’origine ne prennent pas en charge ces effets, ce qui oblige les pouvoirs public à agir pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et donc de responsabiliser les agents pollueurs.