Synthèse : La société française de la fin du XVIIIème siècle dans Ridicule

Comme introduction à la séquence sur le XVIIIème siècle du cours de français, nous avons regardé en classe le film Ridicule de Patrice Leconte. Ayant fait une mise en commun, avant d’avoir regardé le film, notre conception de la société française du XVIII correspondait globalement à celle du film. Dans cette synthèse, nous déterminerons si le film Ridicule est représentatif ou non de notre représentation de la réalité historique ou non. Détenant des consignes, nous comparerons la hiérarchie sociale et deux groupes sociaux étant les libertins et les philosophes des Lumières. Premièrement, après avoir vu le long-métrage qu’est Ridicule, nous constatons que Patrice Leconte représente un panorama assez complet de la société française au XVIIIème siècle. Lors de la réalisation d’un schéma des classes sociales, nous nous sommes rendu compte que chaque personnage pouvait être remplacé dans chacune d’elles, c’est-à-dire le clergé, la noblesse et le tiers-état. Cependant il manque la sous-catégorie citadin du tiers-état ainsi que la bourgeoisie, un oubli tout-à-fait étrange car c’est justement leur élite fortunée qui remplacera l’aristocratie auprès du pouvoir monarchique. Tournons-nous maintenant vers le cadre principal qu’est la cour, nous y trouverons le clergé (représenté par l’abbé de Vilecourt) et la Noblesse (représenté notamment par la comtesse de Blayac) ainsi que Grégoire Ponceludon de Malavoy qui lui aussi fait partie de la Noblesse mais qui représente par ses propos les tiers-état. Deuxièmement, le film évoque les idées des Lumières mais les philosophes de ce courant ne sont pas représentés à la cour. On retrouve dans Grégoire les valeurs des Lumières qui sont la liberté, la raison et l’égalité. Nous en avons comme preuve qu’il est libre de pensée et d’action (tout est autorisé pour arriver à son but), qu’il fait usage de la raison pour dénoncer les dysfonctionnements et améliorer