Synthèse "union ibre" d'andré breton
Dans son poème « Union libre », André Breton, chef de fil du mouvement surréaliste exprime l'amour qu'il ressent pour la femme évoquée dans le poème. Pour cela, c'est avec une grande liberté qu'il se démarque des contraintes classiques, tant sur le plan formel que dans le contenu.
Pour commencer, le poème entier « Union libre » est rythmée par l'anaphore de « Ma femme ». Cette répétition crée alors une certaine constance dans le poème car elle peut sonner comme un refrain. A travers cette figure de style, le poète nous signale sa présence grâce au « ma » possessif, et nous donne l'impression qu'il est en admiration devant la femme aimée car malgré les nombreuses répétitions, le poème n'en devient pas monotone et au contraire nous surprend par son originalité. Le fait que « L'Union libre » soit écrit en vers libres témoigne également du détachement de la forme classique. Les vers sont irréguliers et ne riment pas entre eux. Ce sont des assonances qui sont utilisées à la place : « hirondelle-serre (v. 12-13) », « champagne-glace (v. 15-16) ». Celles-ci permettent au poète de se procurer plus de liberté et de ne pas avoir un langage restreint par la rime. Ce choix formel nous montre à la fois la liberté présente au sein de son union avec la femme, nous prouve l'affranchissement de toute forme classique, et nous fait part d'une manière nouvelle pour exprimer ses sentiments. Le titre, au-delà de l'union entre le poète et la femme, reflète aussi la relation qui s'exerce entre la nature, l'environnement, et l'esprit des surréalistes.
Ensuite, la présence d'un grand nombre d'images est remarquable dans ce poème, notamment par l'originalité dont elles font preuve. On peut constater que toutes ces métaphores sont mises au service de la célébration de la femme à travers la forme du blason que le poète adapte à sa manière. En effet, le blason qui date de la Renaissance, constitue une forme plutôt ancienne. Cependant André Breton ne se limite