Synthèse l'immatériel
Le capitalisme dans lequel nous vivons ces développés au courant des décennies antérieur. C’est-à-dire que nous avons passé d’un capitalisme moderne, qu’on valorise le capital fixe matériel, à un capitalisme principalement postmoderne, qu’on valorise le capital humain plutôt que matériel. Le capital humain trouve sa source dans l’intelligence, l’imagination et le savoir de l’homme.
Le travail d’aujourd’hui n’est plus principalement mesuré selon des normes préétablies, mais selon la motivation de l’individu. Selon Pierre Veltz, ce n’est plus la quantité de travail effectuer qui compte, mais la qualité de celui-ci. L’employeur s’attend à ce que son employé aille des qualités supplémentaires afin que celui-ci puisse faire face à des imprévue, qu’il puisse identifier et résoudre des problèmes, donc qu’il aille un discernement. Selon l’auteur, ce travail repose principalement sur des capacités expressives et coopératives qui ne s’enseignent pas, mais qui fait partie de notre culture et quotidien. Il explique que ces cela qui différencie principalement le taylorisme du postfordiste. Dans le temps du taylorisme, il fallait que l’employer effectue ces tâches comme un automate sans poser de question et à une vitesse et cadence qui était régulé par l’employeur. Par contre, le postfordiste exploite principalement le bagage culturel et le savoir de l’individu qui a accumulé dans sa société afin que son entreprise s’améliore. Le capital humain «s’effectue sur la base d’une culture commune transmise par la socialisation primaire, et de savoirs communs» (Gorz, 2003). Donc, le travail immatériel vient se raccorder avec un travail de production de soi.
Selon Muriel Combes et Bernard Aspe, il n’y a plus de limite de ce qui peut nous être demandé au travail puisqu’il y a une mobilisation totale de l’employé. Par contre, les entreprises savent qu’il est impossible