Se laisser aller à une absence de concentration est souvent associé à de la paresse, de la distraction, de l’inattention, du désintérêt. Provenant du domaine de la névrose par Freud, elle n’a jamais connu son heure de gloire. Pourtant l’Homme étant capable de rêverie, on peut partir du principe qu’elle a une utilité, et peut-être même, des vertus. On considère alors que la rêverie est une chose à laquelle tout le monde peut accéder comme nous le fait remarquer Henri Michaux dans l'extrait Façons d'endormi, façons d'éveillé, il nous dit dans ce texte que la rêverie est une chose libre à laquelle tout le monde peut accéder et qui est un art pur, d'ailleurs nous le voyons dans la sculpture nommé Le Rêve du Poilu de 1916. Il en ai de même pour Jules Vallès, dans le texte L'enfant, où l'on voit un enfant, qui pour sortir de sa monotonie, s'imagine un tout autre univers à partir d'un livre qu'il a lu auparavant qui n'est autre que Robinson Crusoé mais rejoint par l'idée que la rêverie est source de bien être, nous avons Baudelaire qui a écrit un texte fondateur de la modernité en s'interrogeant sur le rôle du rêve éveillé à travers L'imagination, la reine des facultés.
Nous pouvons alors nous demander en quoi le rêve éveillé est-il si important pour l'homme et pourquoi la rêverie est-elle une création artistique. C'est ainsi que nous allons mettre en avant les biens fait de la rêverie ainsi que ce qu'elle génère.

Jules Vallès, Henri Michaux et Charles Baudelaire ne tarissent pas d'éloges sur la rêverie, bien que leurs démarches soient quelques peu différents. Pour Baudelaire et Michaux, ces deux auteurs nous livrent un discours plus théorique que celui de Jules Vallès, pour eux, la rêverie est une forme d'art. En effet, pour Baudelaire, elle « crée un nouveau monde » alors que pour Michaux, la rêverie est un jeu que tout le monde peut se permettre.
La rêverie ou bien encore l'imagination s'est s'autorisée à dépasser la monotonie, la dépression ou encore la