Histoire et théorie des systèmes internationaux.

Quelques remarques sur l’intitulé du cours :

Généralement il y a des théories là ou la science a réussis à percer.

Mais y’a-t-il vraiment une science-politique ?

 La science ne se pilote pas. Il faut simplement créer des conditions favorables aux chercheurs et espérer qu’ils fassent émerger quelque chose.

 Au niveau de l’actualité des théories internationales c'est très variable. Aujourd’hui c’est le constructivisme, mais il y a 10 ans c’était différent. Ces théories apparaissent, sont sur le marché mais aucune ne l’emporte sur l’autre. Elle représente des modes en fonction des besoins qui vont et qui viennent.
Ex : Au lendemain de la seconde guerre mondiale on a la création de la SDN. On peut expliquer les modes qui apparaissent par les contextes qui les encadrent.

Mais au delà de ca, sont elle vraiment des théories ou juste de grands récits pas vraiment associé à des lois ?

 Il n’y a en faite pas de science politique selon le prof. Avant la science politique était une auberge espagnole qui accueillait les marginaux des autres sciences. Désormais on veut que ca soit vraiment une science, et elle est devenue étouffante.

Pourquoi la science politique n’est pas une science ?

 C’est pour une raison simple qui fait reporter la création de la science politique à demain. Le problème c’est que l’ordre politique interne et l’ordre international sont d’une énorme complexité. C’est un ordre qui a une sensibilité extrême et une balance extrême. N’importe quel élément de la vie peut devenir un fait politique (exemple des éléphants du parc de la tête d’or). C’est ce qu’on appelle la sensibilité de la science politique. On est très loin de ce que font les scientifiques qui isolent un phénomène.

 Cette grande sensibilité faisait parler Clausewitz, l’équivalent dans le domaine de la guerre de Platon et Aristote pour la philosophie, du brouillard de la guerre. C’est le père fondateur