Systèmes juridiques traditionnels sacrés
Dans les systèmes juridiques traditionnels tout est lié à l’équilibre, avec la nature, avec les esprits, avec les dieux et avec la communauté. Si l’équilibre est rompu, il faut le rétablir, même si le prix c’est la propre vie ou la vie d’autrui.
Quand on parle des systèmes juridiques traditionnels sacrés on parle d’une époque ancienne, on parle d’un type d’homme et d’un type de système social qui ont plusieurs milliers d’années. On parle d’animisme, de chamanisme, de Ko Drazana, d’Ho ong Hua et des Shintôs, les voies des kamis, pratiques et institutions traditionnelles sacrées.
Quand on parle des systèmes juridiques traditionnels sacrés on parle d’une époque où le droit n’est conçu qu’autour la nature, les dieux et les esprits. On trouve ici le premier droit, un droit primitif et à la fois presque universel. C’est un droit qu’on trouve partout. Cet est un droit sans doctrine, un droit qui a un sens, une sagesse mais qui n’est pas doctrinalisé ou régulé au-delà des coutumes ancestrales intrinsèquement liées au lignage et à la communauté. On trouve un droit qui n’est pas identifié comme tel encore.
Le concept « systèmes juridiques traditionnels sacrés » englobe tout un ensemble de pratiques antiques étendues partout : Mayas, Incas, différents tribus d’Afrique, de l’Asie, du Japon… sociétés et peuples qui ont rien à voir sauf un concept très particulier du droit : le droit lié à la nature et à la communauté.
On trouve ici des règles qui sont universelles, règles valables pour toutes les différentes sociétés. Mais on trouve aussi des règles relatives où l’importance majeure ou mineure dépend de plusieurs facteurs parmi lesquels on peut remarquer les milieux économiques de vie (ex. Si une tribu est fondée sur l’agriculture, il y aura plus de règles avec une majeure importance en rapport à la terre et à ce qu’elle produit).
Dans ces systèmes l’homme, encore primitif, a compris très vite l’existence d’une liste d’obligations