Syth Se Maleur Dans La Civilisation
MA2 en Gestion des ressources humaines
Note de lecture n°1 : Malaise dans la civilisation – Sigmund Freud
Université Catholique de Louvain – LLSMS2072
Dans son premier chapitre ; Freud tente d’analyser les mécanismes psychiques en œuvre dans l’avènement du sentiment de religiosité. Pour comprendre ces mécanismes, le premier raisonnement consiste à analyser la construction du Moi ; de l'enfance à l'âge adulte. Le Moi représente l'image que nous avons de nous-même. Ensuite, une des interactions les plus déterminante dans notre psychique se trouve lors de la confrontation entre le « Moi » et le « Surmoi ». Le Surmoi étant la représentation des perceptions du monde extérieur, le « dehors ». Cette confrontation provoque chez l'humain des sentiments de souffrance puisque « le principe de plaisir » doit se plier à réalité extérieure. Ainsi, l'être humain rentre en contradiction avec ses aspirations les plus profondes.
Par le biais d'une analogie avec la découvertes des vestiges des villes romaines ; Freud tente de mettre en évidence l'aspect immuable de la structure psychique. Notre âme serait comme une ville, rien ne s'y perd mais tout se conserve.
Le psychisme à l'image de notre corps et de nos organes garde éternellement chaque séquelle, chaque souffrance, chaque émotion qui resurgissent une fois stimulées. Par contre ; tout comme les organes, nous ne pouvons percevoir tous les processus de modifications de notre structure psychique. Nous ne pouvons retrouver chaque état d'évolution comme si ils seraient figés. Telle un archéologue, l'homme en quête de compréhension de son psychique et de sa formation ne pourra y trouver que ses vestiges, que ce qu'il en reste. Pourtant dans notre vie psychique le passé est belle et bien présent et il est même le moteur et la source de son existence.
Selon Freud, la religiosité prend son origine dans le besoin infantile de dépendance. La dépendance à un père grandiose et tout