Séparation des pouvoirs aux Etats Unis
Le professeur Julien Boudon affirmait en 2012 :
« La séparation des pouvoirs aux États-Unis n’est en rien « rigide » ou « tranchée ». […] Le régime américain […] repose sur une collaboration incessante entre les organes constitutionnels – d’où les risques de paralysie (gridlock, stalemate) du gouvernement fédéral. »
Bon travail,
Adeline
(1) Accroche : Comme cité dans « de l'Esprit des lois », de Montesquieu, la liberté implique la séparation des pouvoirs. Il distingue ainsi clairement l'existence de trois pouvoirs, à savoir le pouvoir législatif, le pouvoir exécutif « des choses qui dépendent du droit, des gens » et le pouvoir judiciaire « de celles qui dépendent du droit civil ». Selon sa théorie, les pouvoirs sont séparés et sont détenus par des organes distincts les uns des autres. Montesquieu a donc, par son œuvre et par la reprise des idées de John Locke, profondément influencé les siècles suivants sur la notion de séparation des pouvoirs.
(2) Nous sommes en présence d'une citation affirmée par Julien Boudon, en 2012. Professeur agrégé de droit public par Université de Reims, il enseigne le droit constitutionnel, le contentieux constitutionnel ainsi que le droit administratif. Il est possible de citer quelques unes de ses œuvres telles que « La passion de la modération. D’Aristote à Nicolas Sarkozy » en 2011. Ou encore, « Les Jacobins. Une traduction des principes de Jean-Jacques Rousseau » en 2006.
(3) A la lecture de cette citation, on voit que le thème traité est la séparation des pouvoirs aux États Unis, notamment la séparation des pouvoirs de nos jours puisque l'affirmation du professeur date de 2012.
(4) Contrairement à la conception classique que nous nous faisons sur la séparation des pouvoirs aux États unis, Julien Boudon adopte une toute autre vision, à savoir que le pouvoir américain se partage entre les différentes parties constitutionnelles de l’État fédéral.
(5) En effet,