CHAPITRE 100. Le jour où Candide rencontra le petit Kiyoko.
Candide se réveilla avec un immense mal de tête, pendant qu'il se demandait où il était et comment il était arrivé là, un container à ordures s'approchait doucement de la terre ferme où Candide était couché, s'appuyant alors sur un coude il s'aperçu que tout autour de lui n'était que ruines, désastre et décombres. Devant, il y avait une marée d'eau, on y distinguait une ville sous ce fleuve noir. Et un énorme container à ordure bleu avançait donc vers lui. Il regarda vers la droite : des habitations démolies, des arbres déracinés, des routes fendues : un paysage détruit. Il regarda vers la gauche : un aussi abominable spectacle l'attendait. L'asphalte des chemins était déchiré tel du papier, jonchés de toutes sortes de carcasses, de restes de briques, de branches, de panneaux et autres. Candide avait les larmes aux yeux, mais lorsqu'il distingua renversé sur le coté du bitume un magnifique Q7 totalement déclassée, il se mit alors à pleurer. Le container fit un bruit sourd en touchant la route (où du moins ce qu'il restait de la route), la tête d'un petit homme en sortit, les cheveux noirs, les yeux pétillants "pourquoi pleures-tu?" demanda-t-il en direction de Candide, qui ne fut pas plus troublé que ca de voir apparaitre un jeune garçon d'un container à ordure, naviguant sur une ville inondée et en décombres. Ce qui l'inquiétait c'était de voir la voiture de ses rêves écrasée comme une vulgaire cannette, et elle lui rappelait que depuis qu'il avait perdu sa fortune, il avait remarqué que sa gentille Cunégonde ne l'aimait plus tellement, d'ailleurs elle semblait flirter parfois avec Blerim le voisin qui, lui, était riche, bronzé, musclé et beau (dans son costard Louis Vuitton). Il garait son audi Q7 blanche neige devant son garage, aussi grand qu'un palais car il disait que sa Lamborghini et sa Bugatti avaient besoin d'espace. "Je vais surement acheter les Ardennes" disait-il "pour y construire un énorme