Ta mere la pute
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a. contexte historique et sources de la comédie classique
La définition de la comédie n’est pas unique : elle varie d’un auteur à l’autre et soulève d’emblée un certain nombre de difficultés. Cette absence de définition uniforme est liée à son histoire et au statut même de la comédie chez les théoriciens classiques.
On distingue habituellement trois périodes au dix-septième siècle. De 1590 à 1623, c’est une période relativement faste pour le théâtre et le genre comique en particulier : la fin des guerres de religion, le renouveau de la création, une plus grande liberté sociale et politique laissent libre cours à un théâtre relativement varié, avec en tout cas très peu de règles, et une place importante donné au théâtre de foire, itinérant dans lequel Molière s’illustrera. Deux genres sont alors privilégiés : la pastorale (ou la tragi-comédie) et la farce, au détriment de la tragédie et la comédie telles que la proposaient les humanistes et qui, nous le verrons, ont largement influencé la comédie classique. Ce qui enchante les spectateurs correspond à tout ce que réprouvera l’esthétique classique : des décors avec de multiples compartiments, la magie, beaucoup de bruit, des viols, des suicides, des meurtres, le sang gicle….
La farce nous intéresse plus particulièrement, puisque Molière se souviendra de cet univers jusque dans ses dernières comédies ( Les Fourberies de Scapin par exemple). Elle souligne par son étymologie deux éléments qu’on associera souvent dans les critiques contre la comédie classique. La farce comme le pastiche tireraient leur origine de l’univers alimentaire. La farce est un hachis (on farcit un poulet) et met en évidence son lien avec le corps par opposition à l’âme dont s’occupe la tragédie : la farce fait référence au bas corporel, à la