Tableau de bord
Par Mario Léonard, secrétaire-trésorier Saint-Antoine-de-Tilly
Combien d’interventions les pompiers ont-ils effectuées au cours des quatre derniers mois? Quel est le temps moyen d’une intervention? L’entretien de l’aqueduc pose-t-il des problèmes particuliers? Y a-t-il eu augmentation du nombre de bris au cours des six derniers mois? Quel est le coût moyen du traitement d’un dossier? Voilà autant de questions susceptibles d’intéresser l’élu et auxquelles il ne peut cependant trouver de réponses sans effectuer une vérification des comptes, sans examiner les feuilles de paie ou décortiquer une pléthore de postes budgétaires. Pour répondre à de telles interrogations, l’élu peut compter sur un outil de gestion à la fois souple, synthétique et opérationnel. C’est le tableau de bord de gestion. orsque le gestionnaire présente à chaque trimestre un rapport financier au conseil municipal, il le fait, bien sûr, pour répondre à une obligation légale du Code municipal, mais il le fait aussi pour mieux informer les élus de l’évolution de la situation financière de la municipalité. Les élus ont alors accès à une foule de renseignements touchant l’ensemble des activités gérées par l’administration municipale. Certains membres du conseil plus aguerris peuvent utiliser ce document trimestriel d’information pour relever des carences à la trésorerie, supputer les avantages d’activités confiées au secteur privé, comparer la proportion des ressources affectées aux différents secteurs, établir des comparaisons avec d’autres municipalités de même taille (méthode des ratios). Mais pour la majorité des décideurs, l’information obtenue dans ce document reste complexe, globale et difficile d’utilisation. C’est là que le tableau de bord de gestion trouve toute son utilité. Lorsqu’on évoque le terme tableau de bord, on songe immédiatement à un élé4 MUNICIPALITÉ, juin-juillet 1999
L
ment familier du monde de l’aviation. On imagine un tableau où apparaît