Taekwondo, le combat vu par le général choi
C’est aussi une exhibition esthétique de l’art martial dans une tradition honorable.
Il existe une grande beauté dans le combat libre lorsqu’il est agressif mais contrôlé, dans l’exécution parfaite des formes ou dans le spectacle extraordinaire des coups de pieds volants et des techniques de casse.
Bien que l’enjeu et l’esprit de compétition des participants soient importants, les étudiants devraient également apprécier la rencontre et profiter de cet événement pour lier de nouvelles amitiés dans la fraternité du taekwondo, en échangeant de nouvelles techniques d’entraînement, et partageant ainsi les qualités physiques et mentales de l’art martial avec les spectateurs.
Les compétiteurs prennent souvent le match beaucoup trop au sérieux et gâchent ainsi le spectacle au public et à eux-mêmes par leur manque de fair-play.
Les accolades et les trophées représentent souvent des formes superficielles de reconnaissance.
C’est le respect ressenti par les instructeurs et leurs élèves envers les autres qui contient la plus grande valeur.
Une très grande importance a été placée sur le combat libre.
Bien que le combat libre soit un indicateur de l’entraînement de l’étudiant, il ne peut en aucun cas être le seul critère d’appréciation du niveau technique d’un pratiquant.
Il faut en effet prendre en compte un nombre important de paramètres.
Dans le cas du combat libre, certains instructeurs et étudiants pensent que la victoire ne peut être acquise qu’en plein contact, avec ou sans équipements de protection.
Certainement, comme dans le cas du kick boxing ou d’autres styles de combat à main ouverte, le contact peut avoir lieu sans risque de blessure grave.
Cependant, un étudiant en taekwondo, en utilisant une technique correcte, peut facilement déboîter la mâchoire d’un adversaire ou causer la mort instantanée en une seule frappe.
La grande majorité préfère le plein