Tahar Djaout
Élève de l'école normale d'instituteurs de Bouzaréah (Alger), il enseigne durant plusieurs années comme instituteur, directeur d'école et de cours complémentaire, avant d'être nommé inspecteur des centres sociaux. Feraoun commence à écrire en 1939 son premier roman, Le Fils du pauvre. L'ouvrage, salué par la critique obtient le Grand Prix de la ville d'Alger. L'écrivain est abattu le 15 mars 1962 à Alger1, à quatre jours seulement du cessez-le-feu, par un commando de l'OAS (assassinat de Château-Royal).
Bibliographie des principales œuvres Le Fils du Pauvre, 1950 (roman)
La terre et le sang, 1953 (roman)
Les chemins qui montent, 1957 (roman)
Les poèmes de Si Mohand, 1960 (recueil de poésie)
Journal, 1962
Jours de Kabylie, 1968 (essai)
Lettres à ses amis, 1969 (correspondance)
L’anniversaire, 1972 (roman inachevé)
2. Résumé
Dans ce roman, Mouloud Feraoun raconte sa propre enfance, au sein de son village et de sa famille en Kabylie, ainsi que son itinéraire atypique d’enfant destiné àdevenir berger et qui, au lieu de cela a eu l’immense opportunité de pouvoir fréquenter l’école. Fouroulou, le héros, nous donne à voir son village et sa structure géographiqueet sociale ainsi que les us et coutumes de la société kabyle, le travail des hommes etdes femmes, le statut des femmes, la place privilégiée des enfants mâles, la gestion des conflits familiaux, les superstitions … Par ailleurs, il nous raconte sa formation scolaire jusqu’à l’âge de 19 ans veillede son entrée à l’école d’instituteur de Bouzarea.
Que représente Mouloud Feraoun pour un lecteur maghrébin d'aujourd'hui ? Il est intéressant de tester le cheminement de l'œuvre d'un écrivain qui a joué un rôle primordial en ces années
50 où il a grandement contribué à faire connaître au monde les dures conditions de vie deses compatriotes. Mouloud