Tarrou, confidence
1049 mots
5 pages
Albert Camus est né en 1913 à Alger dans un quartier très pauvre. Son père est mort à la guerre, sa mère est sourde-muette, il est donc élever pas sa grand-mère qui lui laisse peu de liberté. Il travaille dur pour apprendre la langue française et devient un des plus grands auteurs français. Il voulait devenir professeur de lettre mais il n’a pas pu passer le concours à cause de sa maladie. Il représente le mouvement réaliste et sort La Peste en 1947. L’histoire se passe à Alger en 194. et relate la vie à Oran alors que la ville est frappée par la peste. Dans ce livre, Camus veut en fait dénoncer la seconde guerre mondiale qu’il camoufle sous une maladie.Le passage à commenter se situe dans la partie IV vers la fin du livre, chapitre VI.
On y présente Tarrou, assis à coter du docteur Rieux sur la terrasse du vieil asthmatique que les deux protagonistes vont voir souvent pour son état de santé. Tarrou fait des confessions à Rieux après lui avoir demandé s’ils étaient amis. Il lui raconte son enfance, la vie de sa famille, ses décisions. Comment l’auteur s’exprime-t-il à travers Tarrou ? Nous répondrons à cette question en étudiant d’abord les références à la guerre avec l’exécution décrite par Tarrou, puis en analysant le choix du monologue et de la rhétorique persuasive et enfin les points communs entre l’auteur et Tarrou. Nous allons commencer par montrer la référence à la guerre et au nazisme et les pensées de l’auteur exprimées à travers Tarrou sur les mises à mort.
Le début du passage insiste fortement sur les éléments d’une exécution.
On y retrouve le champ lexical de la guerre, de la mise à mort : « fusillé un homme », « un bandeau, un poteau, et au loin quelques soldats », « Peloton des fusilleurs », « condamné », « fusils », « tir », « grosses balles ». Les mots formés de fusil reviennent plus de trois fois dans le même paragraphe, cela donne un effet tragique à ce que raconte Tarrou. Tarrou garde un très mauvais souvenir de ce