Tartuffe III. 3)

Introduction

Tartuffe est une comédie écrite en 1669 par Molière. Sous Louis XIV, la compagnie du St Sacrement envoie des directeurs de conscience dans les familles pour surveiller les mœurs, c’est ce que raconte Molière dans le Tartuffe qui relate l’histoire d’une famille bourgeoise infiltrée par l’un de ces parasites. Il fait la satire des faux dévots distinguant bien les vrais des faux.
La scène 3 de l’acte 3, représente le premier affrontement entre Elmire et Tartuffe. En effet Elmire vient voir Tartuffe pour qu’il renonce au mariage avec sa fille mais cependant Tartuffe dans un circuit argumentatif déclare ses sentiments a Elmire. Alors que Tartuffe veut séduire Elmire, au yeux du spectateur, le masque de Tartuffe se lève clairement.
Ce qui nous amène a nous demander dans quelle mesure le masque de dévot de Tartuffe commence à tomber.
Nous étudierons dans une première partie le masque du soupirant, puis nous verrons en quoi son argumentation favorise le masque de dévot, et enfin nous étudierons dans quelle mesure Tartuffe est sur le point d’être démasqué. Ou
Molière dans le Tartuffe a travaile sur le thème de l’hypocrisie

Plan

I. La rhétorique du discours amoureux, le masque de soupirant

A/le discours galant

a) les métaphores tirées du vocabulaire galant : « les beautés éternelles » « ouvrages parfaits »
b) vocabulaire hyperbolique et mélioratif : « parfaite créature »
c) répétition des rime « pareilles/merveilles » deux fois dans la scène

B) le discours courtois et Pétrarque

a) Tartuffe prend la posture de suppliant : « néan » « infirmité » face a sa dame souveraine qui tient son sort entre ses mains : « heureux si vous voulez, malheureux s’il vous plait »
b) le récit des luttes vaines de l’amant aux vers 946-948, avec des tournures passives « un cœur se laisse prendre » « mon cœur se résolut »
c) on peut relever la rhétorique Pétrarquiste qui assimile les beautés de la femme à des choses célestes :