Taux de croissance et chômage des jeunes
Avant-propos :
La structure de la société est d’autant plus complexe, que divers facteurs sont à l’origine de multiples mutations de cette dernière.
Depuis quelques, on assiste à une détérioration de la situation sur le marché du travail et de l’emploi, ce faisant, ayant des conséquences directes sur une partie de la population, autrement dit, un ensemble regroupant la classe féminine et les jeunes.
Nous axerons davantage notre étude sur cette dernière catégorie.
III-Analyse de la situation des jeunes face à l’emploi et au chômage
A) 2008 : « Année trouble » sur le marché du travail
La grande majorité des individus concernés au sein de cette population, furent les 15-29 ans.
En effet, victimes d’un taux de chômage élevé en 2007 comme en 2008(sur 55% de jeunes considérés comme actifs, 13% étaient au chômage), ils subirent de plein fouet les effets de la crise économique présente.
Peu diplômés et ne possédant pour la plupart aucune expérience professionnelle, leur taux de chômage s’accrut de 1.4 points de pourcentage fin 2008.
Durant cette période, la progression des contrats de formation en alternance notamment les contrats de professionnalisation ne cessa de croître (1/4 des salariés de moins de 26 ans en ont bénéficié contre 1/25 pour la totalité des actifs occupés), au détriment d’un recul d’autres contrats subventionnés par l’Etat (baisse de 48% durant cette même année).
En effet on remarque que fin 2008, les contrats d’apprentissage était de l’ordre de 615 000 en France (dont 419 000 concernant les Contrats de Qualification, d’Orientation et d’Adaptation), contre seulement 67 000 pour les emplois marchands hors alternance (Soutien à l’Emploi des Jeunes en Entreprises…) et 31 000 pour les emplois non marchands (Emplois jeunes, Contrats Emploi-Solidarité…).