Taylor et le taux d'interet
Résumé : La nouvelle Zélande est le pays ayant la plus grande expérience en politique du ciblage d’inflation. Cette politique a été annoncée en 4 Mars 1989 et mise en œuvre en 1ér Février 1990. Ce pays admet une cible d’inflation bien définie et une structure politique claire mise en place pour la réussir. En effet, pour conduire une telle politique Taylor, a mis en place une règle nommée la règle de Taylor. Cette règle est devenue une référence pour la plupart des études qui cherchaient les règles et les instruments adéquats de la conduite des politiques économiques. Durant ce travail de recherche, nous allons montrer si cette règle avec les paramètres conventionnels déterminés sur l’économie des Etats-Unis décrit le comportement de la réserve banque de la nouvelle Zélande. Sachant que cette dernière accorde plus de préoccupation à la stabilité des prix qu’à la stabilité de l’activité économique. Ainsi, vu les différences dans les objectifs et dans les structures des différentes économies, la règle de Taylor diffère d’un pays à d’autres. Ceci conduit à l’émergence des règles des Types de Taylor. De ce fait, pour déterminer l’instrument qui répond mieux aux comportements de la banque centrale de la nouvelle Zélande, on adopte en premier lieu la méthodologie suivie par Clarida, Galí et Gertler (1998). À partir de là, on montre, dans une première étape, que la banque centrale de la nouvelle Zélande suit une règle de type de Taylor avec des données courantes d’inflation et d’output gap et elle adopte un ajustement partiel du taux d’intérêt. Cet ajustement de taux est d’adopter pour assurer une stabilité au sein de l’économie et évite d’opérer de trop fréquents retournements de son taux d’intérêt directeur afin de minimiser les coûts d’apprentissage. Or suite aux critiques adressées par certains auteurs tel que McCallum (1993) qui suggère que ce type de fonction n’est plus opérationnel