Est-ce que Taylor est encore avec nous ? L’élève arrive à sa ligne d’assemblage à 4 ans. Il passe dans diverses stations que l’on surnomme année et si la station n’a pas réussi le travail spécifique auquel elle a été désignée, on retourne l’élève au début de la station. Difficile de demander à une enseignante de 2e année de reprendre une partie du travail que l’enseignante de 1re n’a pas réussi à faire. Il en est de même pour les industries basées sur le modèle de Taylor. On ne s’attend pas à ce que celui qui pose des boulons puisse ajuster les joints à rotule. Est-on même aller à enlever le droit de penser à l’enseignante et le donner seulement au ministère. Le curriculum est loi et les programmes du conseil sont souvent obligatoires. Comme Taylor, le droit de penser n’est pas aux ouvriers, il est dans les bureaux beaucoup plus loin de la ligne d’assemblage. http://www.lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_06/i_06_s/i_06_s_mou/i_06_s_mou.html http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Frederick_Winslow_Taylor . J’ose croire que même si des traces de Taylor sont encore parmi nous, nous avons vécu l’influence de Mayo et nous essayons de créer un environnement où l’enseignante se sent bien. Même si ses conditions de travail peuvent être exigeantes, les enseignantes ressortent avec un sentiment d’un travail valorisant. Nous avons vu les conditions de travail se dégrader lors des années Harris. La cote de popularité envers la profession avait chuté à causse de certaines annonces publicitaires dont je me souviens très bien. Les salaires sous Bob Rae avaient été gelés et pourtant l’organisation enseignante est restée au poste. Un peu comme Mayo l’avait étudié. Il est quand même difficile de prendre un recul pour voir quel est le style d’organisation qui m’entoure. Une chose que je vois pourtant sont les quatre grands facteurs qui nous conduisent vers les mêmes schèmes. De la socialisation à la mémoire organisationnelle, ces facteurs font que nous sommes sur la même page lorsque