Tchernobyl
Etude du plan de communication de l’Etat français après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl
« Le plus dangereux isotope sorti du réacteur de Tchernobyl n’est ni le césium, ni le plutonium, mais le mensonge ».
Alla Yarochinskaya, Députée au Soviet-Suprême de l’URSS
Table des matières
1. Introduction 4
2. Contexte 4
2.1. Contexte géopolitique 4
2.2. Contexte politique en France 5
2.3. Contexte énergétique en France 5
3. Chronologie des faits 7
4. Le traitement de l’information par l’Etat et les médias 9
4.1. Du 28 avril au 9 mai 1986 9
4.2. Du 10 au 12 mai 1986 13
5. Etude de la communication de l’Etat 16
5.1. Plan de communication 16
5.2. Analyse du plan de communication 16
6. Conclusion 21
Bibliographie & webographie 22
Annexe 1 24
Annexe 2 25
Annexe 3 34
Annexe 4 38
1. Introduction
Le 26 avril 1986, à 1 heure 23 du matin, le réacteur n° 4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl, près de Kiev, en Ukraine, explose. Suite à cette catastrophe, un nuage radioactif s’échappe du réacteur endommagé et se dirige vers l’Europe du Nord, puis de l’Ouest.
Face à cette situation, chaque pays gère la crise de son mieux. En France, les services du Professeur Pierre Pellerin, Directeur du Service central de protection contre les rayons ionisants (ci-après : SCPRI), transmet quotidiennement aux médias les résultats des mesures du taux de radioactivité. Mais à partir du 10 mai 1986, un scandale éclate : le gouvernement aurait menti ; il n’aurait pas prévenu les Français du passage du nuage radioactif au-dessus du territoire.
Le présent rapport a pour finalité d’analyser la communication de l’Etat français suite à cette catastrophe, cela en se basant sur la chronologie des faits et sur un compte-rendu détaillé des informations communiquées par les médias, ainsi que par les différents ministères et institutions au cours des jours qui ont suivi ce qui restera, longtemps,