TD ANALYSE DE L'ENVIRONNEMENT
2014/2015 TSGE 2A Mr Chalabi
La consommation de lait toujours faible, 55 litres par an et par habitant.
La consommation de lait et des produits dérivés a progressé de 7.6% et 16% durant les 5 dernières années. Centrale Laitière et Copag détiennent 80% du marché. La production nationale couvre 90% des besoins du marché.
M algré une croissance soutenue durant les dix dernières années, la consommation de lait et de ses dérivés demeure faible au Maroc. Seulement 55 litres consommés par habitant et par an, selon les industriels. Ce qui place le Maroc parmi les pays où l’on consomme le moins de lait. La principale raison serait, selon les associations de protection des consommateurs, le prix qui reste quand même assez élevé. Un litre de lait frais coûte 7 DH et pour l’UHT le consommateur doit débourser 8,50 DH. «Comme le budget lait doit être conséquent pour les familles nombreuses, le choix est donc vite fait : on consommera du thé», explique le président d’une association de protection des consommateurs. Dans les campagnes, ajoute cette même source, la consommation de lait reste également faible puisque la boisson privilégiée reste le thé.
Si, il y a quelques années, la difficulté de gérer les périodes de haute et basse lactation expliquait la faible consommation, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Les industriels planifient leur production, ce qui permet de constituer des stocks et donc d’approvisionner régulièrement le marché. Et pour preuve, il n’y a plus de pénurie de lait en période de forte consommation, notamment au cours du mois de Ramadan. Ils essaient aussi de maintenir les prix malgré l’instabilité de ces derniers en amont et le renchérissement du prix de la poudre de lait et des aliments de bétail. C’est pourquoi Copag, deuxième opérateur du marché laitier avec une part de marché de 25% et producteur de la marque Jaouda, a opté, afin d’éviter