Td ch 6 et 8 économie
3- Les limites de la « règle d’or » sont : • Que les pays qui les ont adoptés les contournent le plus souvent • Ils ont prévu des clauses permettant d’invoquer des circonstances conjoncturelles exceptionnelles pour autoriser des relances keynésiennes • Ils ont exonéré le financement des investissements d’avenir • Les circonstances exceptionnelles sont devenues la norme et les dépenses ordinaires reclassifiées en investissements • Les budgets ont déjà été en déficit une quinzaine de fois depuis 1973 et la dette publique a atteint 80% du PIB • Ils autorisent un dépassement en « situation d’urgence », et ont donc abandonné les « règles d’or » en invoquant « urgence » et « crise » • Ca réduit la souveraineté du peuple
4- Les déficits sont défavorables à la croissance car ils sont énormes, et ils provoquent un « effet ricardien » : les gens sentent que ça ne va pas durer et augmentent donc leur épargne en attendant que les impôts tombent, ce qui est donc défavorable à la croissance.
Cas pratique page 90-91 (questions 1 à 4)
1- Les organismes qui assurent la coordination économique au niveau mondial sont : les banques mondiales, l’ONU, le FMI, l’OMC, l’OCDE et le G20.
2- Les limites à l’action du FMI sur les politiques économiques nationales sont : • Qu’il est dépendant de la volonté politique des gouvernements des pays qui subissent une situation de crise • Il ne peut agir que quand les gouvernements en font la demande • Ces actions sont limitées par la mise en œuvre par les Etats des réformes nécessaires à la résorption de leurs déséquilibres financiers, il ne peut se substituer à l’action de l’Administration dans le domaine fiscal par exemple, et ne peut contrôler sur le terrain les engagements pris par les gouvernements • Il reste tributaire à l’ensemble des stades de son intervention, de l’intervention qui lui est communiquée par les autorités