Td le contentieux des actes administratifs
Document 6 : TC, 5 juillet 1951, Avranches et Desmarets
Deux personnes, fils et gendre d’un preneur d’une ferme, ont chassé en vertu de l’article 55 du contrat type de baux à ferme. Le propriétaire de la ferme saisit sur citation le tribunal correctionnel de Château-Gontier, tribunal répressif, qui accuse les preneurs de délit de chasse d’après la modification de l’ordonnance du 17 octobre 1945 par la loi du 13 avril 1946 conférant aux preneurs le droit de chasser sur le fond loué et non le droit de chasse et ce, malgré l’intervention du préfet de Mayenne leur faisant valoir le droit d’y chasser. M. Avranches, l’un des preneurs accompagné du Procureur de la République interjettent appel devant la cour administrative d’appel d’Anger qui, saisie par le Préfet par un déclinatoire de compétence revendiquant ainsi la compétence de la juridiction administrative, rejette le déclinatoire. Le préfet élève alors le conflit devant le tribunal des conflits.
Dans quelles mesures la compétence du juge répressif face à un acte administratif doit-elle s’aligner à celle des juges non répressifs en se limitant à une simple interprétation de l’acte ou s’étendre davantage par un pouvoir d’appréciation de sa légalité ?
Le juge répressif est compétent. Donc décision de CA validée.
Juge répressif peut non seulement interpréter les actes administratifs mais aussi en apprécier la légalité avec pour seule limite l’appréciation de la légalité des actes administratifs non règlementaires.
Document 7 : Cass., Crim., 21 décembre 1961, Dame le roux
Dame Le Rous organise un bal malgré le désaccord fait par le maire de la commune par le biais d’un acte administratif individuel. Elle fait l’objet d’un procès verbal en soulevant devant les juges du fonds l’exception d’illégalité de la décision du maire portant refus d’autorisation. Le Procureur général forme un pourvoi en cassation contre la décision formée par la CA de Rennes. Selon