Td notion et concept
Introduction :
L’Homosexualité a toujours existé. Durant l’histoire, le combat pour une inclusion normative dans la société civile et religieuse a souvent été balloté entre le meilleur et le pire.
L’histoire nous montre qu’à la tolérance a souvent succédé le rejet le plus total.
C’est à partir de cette idée d’incertitude qu’il paraît intéressant de retracer l’histoire de l’homosexualité à travers les temps.
I- La Grèce antique :
A cette époque, ce qu’on appelait la pédérastie (paid : enfant et erastès : amant. Attirance sexuelle d’un homme pour un jeune garçon. ) y était acceptée. Mais cela n’est pas exactement ce qu’on désigne de nos jours par le mot « homosexualité ». En effet, les grecs encourageaient l’amour entre un homme (eraste : l’amant) et un jeune garçon (eromene : l’aimé). Par contre, l’amour entre deux hommes était plutôt considéré avec mépris. A l’époque, « disposer » d’un jeune garçon (c’est-à-dire un corps sain, svelte, imberbe, répondant à tous les critères de beauté de l’époque) était donc très valorisant. Cette relation répondait aussi à un rôle éducatif : en effet, la pédérastie était considérée comme un rite initiatique entre u adulte (le maître) et un jeune garçon (l’élève), un rite social de passage où l’enfant élevé par des femmes s’émancipe pour devenir un homme. L’adulte devait jouer le rôle de l’actif, le jeune garçon étant là et uniquement là pour le plaisir de son ainé auquel il devait obéir. Si on acceptait ces relations homosexuelles entre un adulte et un garçon, c’était avant tout parce-que la société grecque était mysogine et que la femme était traitée avec mépris. On ne se mariait pas par amour mais pour des raisons purement politique, financière ou religieuse. Le célibat était très mal vu et même dans certaines villes (comme Sparte), celui-ci était puni par la loi. Coucher avec une femme était donc avant tout une façon pour s’assurer une descendance, alors que l’amour vrai et noble,