Centre de cas

9 40 2002 028

T.E.K. (C)
Cas 1 produit par Vincent CALVEZ 2 sous la direction de Guy ARCHAMBAULT 3

Un nouveau directeur général à l’usine
Selon la direction du siège social de T.E.K., André Laurence est un talent rare. À 37 ans, il fait partie du petit nombre de gestionnaires ayant gravi aussi rapidement les échelons de la compagnie. Diplômé d’une école de gestion et excellent bilingue, il s’est taillé, au dire des hauts dirigeants de l’entreprise, une solide réputation en alliant un bon sens du management et des relations humaines à une forte capacité de travail. Il a déjà fait ses preuves par le passé en gérant et redressant quelques situations difficiles. Il se retrouve aujourd’hui au poste de directeur général de l’usine T.E.K. du Québec.
Ceux qui l’ont recruté ont été explicites : l’usine n’est pas rentable et la situation est telle qu’on n’écarte pas, en dernier ressort, la possibilité de la fermer si elle ne retrouve pas, dans un proche avenir, sa santé financière. André Laurence, en poste depuis trois semaines seulement, bénéficie d’une bonne marge de manœuvre pour solutionner les problèmes.
Même quand on occupe un poste de direction supérieure, se dit André Laurence, malgré le pouvoir considérable que ça confère, on reste toujours largement dépendant des autres. C’est dans cette optique qu’il apprend à mieux connaître les personnes avec lesquelles il doit maintenant travailler. La porte du bureau de Léo Dupuis, surintendant, est entrouverte. On entend clairement des tiroirs de classeurs s’ouvrir et se refermer, comme si on n’y trouvait pas ce qu’on cherche. C’est à ce moment qu’André frappe à la porte…
Léo Dupuis (surintendant) : Entrez!... Ah, bonjour André. Excuse le léger désordre (quelques dossiers encombrent la chaise réservée aux visiteurs), je fais un peu de ménage.

1

Cas fictif basé sur une situation réelle.

2

Vincent Calvez est professeur à l’ESSCA (France).

3

Guy Archambault est professeur honoraire de HEC Montréal.

© HEC