Le relation entre les termes de l’échange et le commerce extérieur

Le relation entre les termes de l’échange et le commerce extérieur
Remarque préliminaire et résumé Cet article14 présente les résultats d’une analyse empirique consacrée aux réactions des exportations nettes, à court et à long terme, aux fluctuations du cours de change ou à celles des termes de l’échange. La théorie économique nous suggère que, si la somme des élasticités des importations et des exportations est supérieure à un, une dépréciation réelle de la monnaie nationale, ou une détérioration des termes de l’échange, devraient entraîner une hausse des exportations nettes. Cette réaction est connue sous le nom de la condition de « Marshall-Lerner ». Bien que les concepts de court et de long terme soient souvent utilisés, une remarque préliminaire à ce sujet doit être apportée. Dans les analyses empiriques, utilisant des variables économiques qui manifestent des tendances stochastiques, qui s’éloignent ainsi d’une valeur moyenne constante (comme la plupart des agrégats économiques), des relations de long terme entre les variables peuvent être identifiées (des relations de cointégration). Par long terme, il ne faut pas entendre que si l’on devait attendre une dizaine d’années par exemple, ces relations seraient vérifiées automatiquement. Bien au contraire, ces relations de long terme sont toujours valables, pour chaque observation, et les écarts (les distances) qui peuvent se creuser par rapport à cette relation de long terme, dictent (ou peuvent dicter) également l’évolution de court terme. Un exemple bien connu dans la littérature économique est celui des liens de long terme entre consommation et revenu disponible. Bien que pour chaque trimestre par exemple, des ménages privés peuvent consommer bien plus ou bien moins que leur revenu disponible, sur le long terme, souvent une élasticité d’une valeur proche de 1 est obtenue. Ce qui signifie qu’à long terme pour consommer une unité