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Frédéric Chatillon, proche de Marine Le Pen, a été mis en examen
Par Abel Mestre, Caroline Monnot, Simon Piel, le 29 janvier 2015 à 16h27
Selon les informations du « Monde », Frédéric Chatillon a été mis en examen pour « faux et usage de faux », « escroquerie », « abus de bien social » et « blanchiment d’abus de bien social ».
Selon les informations du Monde, Frédéric Chatillon, rouage essentiel de l’équipe de Marine Le Pen, a été mis en examen vendredi 23 janvier, à l’issue d’une garde à vue de 48 heures, pour « faux et usage de faux », « escroquerie », « abus de bien social » et « blanchiment d’abus de bien social ».
Cette mise en examen intervient dans le cadre de l’information judiciaire ouverte en avril 2014 et confiée aux juges Renaud van Ruymbeke et Aude Buresi concernant le financement des campagnes électorales du FN pour les cantonales de 2011 et les législatives de 2012. En septembre, l’enquête a été élargie à la présidentielle par le biais d’un réquisitoire supplétif. Les juges cherchent à faire la lumière sur le rôle joué auprès des candidats frontistes par le microparti de Marine Le Pen, Jeanne et la société Riwal fondée par Frédéric Chatillon. Lors des législatives de 2012, c’est la double fonction de Jeanne qui a intéressé les enquêteurs : le microparti prêtait de l’argent aux candidats pour faire campagne, avec un taux d’intérêt, et dans le même temps leur vendait des kits de campagne (photo, tracts, etc.). La justice estime à 10 millions d’euros l’argent détourné par Riwal et Jeanne pour le financement des campagnes frontistes de 2012.
Agé de 46 ans, désormais installé à Rome, M. Chatillon est devenu le principal prestataire de service du Front national via sa société de communication Riwal, depuis l’arrivée de Marine Le Pen à la tête du parti début 2011. C’est Riwal qui