Terrible existence
Élisabeth : « Je ne supporte plus le fait de vivre ici, Mélinda. La présence continuelle de ton père m’insupporte, il me manque trop. »
Mélinda : « Mais moi j'étais bien ici ! Avec tous mes amis, mes profs et tout le reste. C'est la ville de mon enfance. »
Élisabeth : « Peut être, mais il faut que tu comprennes que je ne peux plus vivre ici et tu as grandi. Tu te feras de nouveaux amis à Chicago. »
Mélinda : « Je ne comprends pas comment tu peux aimer un homme qui t'a trompé durant tant d'années ! »
Élisabeth : « C'est comme ça, et ça reste ton père. Je l'aimais... de plus tu sais très bien que les affaires à la boutique ne marchaient pas, c'est pour cela qu'il fallait que je tente ma chance à Chicago, dans la boutique de ta tante. »
Alors que Mélinda n'arrivait pas à convaincre sa mère de rester, elle se préparait à passer ces heures dans la voiture, à se convaincre que c'était mieux pour elle défasser les souvenirs trop beaux de son enfance qui avaient été remplacé par une haine. Elle pouvait recommencer à vivre, à prendre un nouveau départ et oublier son père qui l'avait détruite. Mais toutes ces heures de route n'avaient pas changé le point du vue de Mélinda. Puis enfin elle arriva devant sa nouvelle maison. Une parfaite réplique des maisons banales sans histoire, sans défaut dans un lotissement tout neuf.
Élisabeth : « Alors