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Au menu des cours, qui ont fait le plein ce printemps : mille-feuille de rouget, croustillant de magret au foie gras et madeleines au caramel, le tout cuisiné sous la férule d’un chef maison. Le coaching coûte 29 euros l’heure, 59 euros les deux. Et, bien sûr, les élèves peuvent tout à fait acheter à la sortie la batterie d’accessoires culinaires et surtout un barbecue Weber exposé dans le showroom voisin. A tarifs préférentiels, s’entend.
Depuis qu’il a débarqué dans l’Hexagone en 2002, le roi américain du barbecue a une obsession : convaincre les Français que bonne bouffe peut rimer avec grillades et cuisine sur gazon. Non pas sur un vulgaire trépied de supermarché à 30 euros, mais sur des consoles thermorégulées à allumage piézoélectronique, comme en propose sa très chic gamme Spirit Premium. Chez les Yankees, l’affaire est déjà dans le sac : Weber s’y adjuge 50% du marché du barbecue au charbon et 40% dans le gaz.
Et, pour arrondir ses ventes, il décline son nom sur une tonne de dérivés : restaurants, émissions télévisées, livres de cuisine et même application iPhone pour les recettes. En France, sa percée est spectaculaire : en huit ans, son chiffre d’affaires est passé de 3,5 en 2002 à 37,2 millions d’euros en 2009. Il serait ainsi devenu numéro 1 chez nous pour les modèles à gaz, avec 35% du gâteau, contre 27% à Campingaz.
Derrière cette success story, il y a une idée simple mais visionnaire : un couvercle ! C’est en 1952 que George Stephen fait cette trouvaille qui va révolutionner le barbecue et lui assurer une jolie petite fortune. George travaille à l’époque dans une usine de