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Recycler les classiques en les modernisant
C'est la deuxième étape de l'internationalisation du groupe après l'Europe de l'Est (Hongrie, Bulgarie, Russie…) dans les années 2000. Né en Allemagne en 1920, Haribo a d'abord essaimé au Danemark, en France, en Espagne puis en Belgique. L'entreprise, qui pèse environ 2 milliards d'euros, exporte aujourd'hui ses bonbons dans 105 pays, l'Allemagne restant son premier marché. /
Les recettes du succès devraient rester les mêmes. La production est locale. En France, le seul pays où sont vendues les fraises Tagada et les Dragibus, près de 90% des bonbons sont fabriqués dans les deux usines du Sud. Et l'on recycle les classiques en les modernisant. Pour preuve, le lancement depuis l'automne dernier des bonbons piquants Pik. C'est le segment qui connaît la plus forte progression au rayon confiserie (+13,2%, selon Nielsen).
Challenger face au leader Lutti, Haribo a déjà conquis 16% du marché, notamment chez les adolescents, et entend bien grossir encore grâce à ses schtroumpfs, ses crocodiles ou ses bouteilles de coca désormais déclinés en version piquante. «Cela fait six ans que nous avons une croissance de l'ordre de 5% en France, deuxième marché du groupe, mais nous avons encore des marges de progression importante», déclare Jean-Philippe André, dont les ventes ont crû de 7,5% l'an passé à 180 millions