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Facebook à l’école : réalité dérangeante ?

Une nouvelle réalité est apparue dans les écoles : Facebook. Et cela ne touche pas seulement les élèves : les professeurs aussi deviennent des adeptes de ce nouveau joujou. Photos, statuts personnalisés, informations personnelles et professionnelles : tout y est et est accessible si la personne n’a pas sécurisé son compte (par défaut, chaque compte est visible par tous). Plus encore, certains enseignants acceptent des étudiants comme « AMI » et leur donne ainsi volontairement accès à toutes leurs données privées. 35 ans auparavant, une situation pareille n’aurait jamais été acceptée dans les écoles, nous raconte Monsieur D. (55 ans), professeur de religion à l’ISC Barvaux. L’école était gérée par des sœurs. Même en dehors des cours, le personnel enseignant devait porter une tenue correcte : pas question d’enfiler un jeans pour sortir. Pis, nous ne pouvions pas participer aux fêtes où les jeunes étaient susceptibles de se rendre. Il n’en est, évidemment, plus rien aujourd’hui ! Cependant, est-ce une bonne chose ? Tentons de répondre à cette question : l’utilisation de Facebook dans le cadre scolaire est-elle à proscrire ?

D’abord, comme nous l’avons souligné précédemment, si un enseignant accepte un élève sur « Face » il lui donne accès VOLONTAIREMENT à l’entièreté de ses données privées et, en un même clic, un réel pouvoir sur lui. Cette situation, mal gérée, pourrait se retourner contre le professeur concerné. De fait, un étudiant malveillant ou sur un coup de folie pourrait utiliser ces informations pour le décrédibiliser devant toute la classe ou encore exercer une pression quelconque sur lui. De plus, les élèves sont de très bons délateurs, surtout quand cela concerne une personne détenant l’autorité : un professeur (de Liège) avait inscris sur son profil « Vivement les vacances ! ». Cette phrase a été vue par plusieurs élèves (« amis ») et rapportée au