Texte argumentatif
1)La rhétorique :
La rhétorique est l’art du discours, c’est—dire pour la rhétorique textuel l’art de l’inventio (la teneur des arguments pour convaincre et de la dispositio (l’ordre dans lequel on fait intervenir les différents éléments de l’inventio pour les rendre plus efficaces).
2)Premier principe : mettre en avant la situation d’énonciation et l’énonciateur . C’est la fonction expressive du langage, le mise en valeur du « je ». Et c’est le registre lyrique.
3)Deuxième principe : conquérir le récepteur, fonction impressive ou conative du langage. Etablir le contact et le maintenir. Registre pathétique, polémique et satirique.
4)Troisième principe : Etablie le logos, le discours. Raisonner :
- en s’appuyant sur la raison : convaincre
- en s’appuyant sur les émotions : persuader
- en mettant en place une dialectique : délibérer
5) Les figures de rhétorique
L’énonciateur est donc amené à utiliser les figures de style les plus courantes :
Comparaisons :Pierre est plus grand que Paul, deux comparés et un outil de comparaison (ici, la taille)
Métaphores : Le soleil s’est noyé dans son sang qui se fige ( Baudelaire)
Métonymies : Je bois un verre
Oxymores : Cette obscure clarté qui tombe des étoiles. (Corneille)
Hyperboles : Je meurs de faim
Euphémismes :J’ai un petit creux
Litotes : Va je ne hais point (Corneille)
Antiphrases : Vous avez raté votre examen. Vous devez être contents ?
Antaclanases : Le soir tombait. Il tombait bien d’ailleurs
Prétéritions : Je ne vous dirais pas que je suis mécontente
Allégories : Marianne, la république française
Périphrases : Paris, la capitale de la France
Gradations : Va, cours, vole et nous venge (Corneille)
Antithèses : Ton bras est invaincu mais non pas invincible (Corneille)
Anaphores : Toujours aimer, toujours souffrir, toujours mourir (Corneille)
Zeugmes : Il s’enfonça dans la nuit et un clou dans la fesse gauche ( Pierre Dac)