Texte BAC Jean Anouild
LE CHENE ET LE ROSEAU
Jean Anouilh est un écrivain et dramaturge français, né en 1910 à Bordeaux et mort en 1987 en Suisse. Il est connu par sa célèbre pièce: Antigone. En 1946, il publie un recueil de fable qui reprenne les fables de la Fontaine.
EXTRAIT : Dialogue : discourt direct.
Au début du texte on a la même phrase que celle de la fable de la Fontaine « Le chêne un jour dit au roseau» mais pas la présence de la majuscule.
« La morale en est détestable » La chêne n'est pas méprisant. Roseau s'adapte tandis que le Chêne non, il n'a rien céder.
La fable d'Anouilh s'oppose à celle de La Fontaine :
L'arrogance du Roseau: personnage négatif
Il prend la parole.
Se moque du Chêne, il le nargue, il fait des vannes. Personne caustique.
Ce que j'avais prédit n'est-il pas arrivé?» l.23-24
Haineux «sa haine » l.25 : sentiment violent
« courbé » l.21 : terme péjoratif, manque de droiture. A l'opposé du chêne qui le regarde fixement.
Voire", "pourrait", "d'aventure" c'est en réalité une menace atténuée sous une apparence polie. L'auteur ne sous-estime pas le roseau. Le roseau apparaît fourbe, hypocrite.
La dignité du Chêne : personnage positif
N'affirme pas sa puissance, il se contente de commenter la fable de la Fontaine : vers de 2 à 6
Meurt avec le sourire : «eut un sourire triste et beau» humble, noble, il parle pas de lui. Il suscite notre compassion.
"genat" et "fier" :sentiment de sa dignité, indépendance, honneur.
Il a le mot a la fin, il a le courage de mourir en regardant en face le roseau, il affronte son destin.
Les parenthèses : «(si je puis en juger a niveau de roseau) l.9 et «(Il ne fut jamais permis ce mot avant)» l.23
Le narrateur commente son texte, donne son avis, clins deuils directement adressés au lecteur, ça marque la distance entre l'auteur et le roseau.
Allusions à la fable de La Fontaine : v18: "tout comme la première fois", "fable", "morale" =
FIGURE DE STYLE :hyperbole « aux