Texte de j.j rousseau : "la réflexion naît des idées comparées..."
Dans ce texte Rousseau s'interroge sur l'origine de la reflexion, c'est à dire sur l'origine de la connaissance de soi, dont le retour reflexif est la condition, et il en determine les conditions. Plus précisement, le problème est le suivant : la prise de conscience, ce mouvment de retour sur soi qui permet de se connaitre, se produit-il spontanément et nécésairement ou bien n'est-il pas conditionné par des facteurs exterieurs au sujet ou à l'esprit, càd par la situation dans laquelle il se trouve?
Par suite n'y a t-il pas des obstacles à la prise de conscience, comme des facteurs qui la favorisent?
L'enjeu de ce txt sera d'identifier ces éléments et d'en montrer l'action.
La thèse de Rousseau est la suivante : la prise de consc. répond à une double condition: d'une part, un processus intellectuel qui est affirmé au début du texte : "la reflexion nait des idées comparées et c'est la pluralité des idées qui porte à les comparer". Mias ce dernier point en implique un autre : la reflexion suppose le rapport à l'alterite: Nous avons besoin de ce qui nous est etranger pour nous connaitre. Telle est la thèse que Rousseau démontre dans ce passage. Cette thès est la conséquence de la première et le mouvement du txt nous fait passer de l'une à l'autre.
L'argumentation est la suivante :
Après avoir posé la condition générale de la reflexion ou de la consc., Rousseau énoce les cas où l'homme est aveugle à lui même sot par impossibilité absolue, soit du fait de l'habitude. La suite du txt montre comment et pourquoi l'on sort de l'insconcience; interrompant l'inertie de l'habitude, la connaisance de la nouveauté nous force à nous connaitre et l'on peut en conclure que " ce qui nous est etranger nous porte à l'examen de ce qui nous touche", est le médiateur entre "moi et moi". En sorte qu'il n'y a pas de connaisance de soit sans rapport a