Texte nietszche
Nietzsche défend dans ce texte l'idée que la conscience n'est pas donnée, elle est le produit d'une nécessité liée à la survie de l'homme. Cette thèse soulève plusieurs questions. La conscience est-elle le fruit de la nécessité de communiquer ? Communiquons-nous parce que nous avons une conscience ou avons-nous une conscience parce qu'il nous faut communiquer ? Sans la conscience, la partie pensante, sensitive et agissante de notre être n'est que primaire. En effet la vie ce déroule ainsi sans réel réflexion, l'individu n est donc pas conscient de ces propres actes. Cependant, vire dans de tel circonstance est plausible pour tout homme dans l individualisme absolu. Cependant, malgré la communauté omniprésente de nos jours, la partie primaire de nous même fonctionne sans conscience moral. L'homme agit donc par conscience psychologique.
La conscience, d'une manière absolue, n'a pu se développer que sous la pression du besoin de communication... L'homme, comme toute créature vivante, pense sans cesse, mais il l'ignore. La pensée qui devient consciente n'est qu'une infime partie, la plus superficielle, car seule cette pensée consciente se produit en « paroles » . C'est-à-dire dans des signes de communication par quoi se révèle d'elle-même l'origine de la conscience. La conscience est donc essentiellement un réseau de communication entre les hommes. Les consciences des hommes forment donc un réseau de communication tel que chaque conscience constitue un élément de ce réseau capable de communiquer avec les autres, ainsi de recevoir et transmettre des informations. Bref, le développement du langage et le développement de la conscience vont la main dans la main... L'homme inventeur de signes est à la fois l'homme qui prend une conscience de plus en plus aiguë de lui-même ; ce ne fut que dans le besoin de sociabilité qu'il apprit à le