Texte d Etienne Borne
Muthos = parole, E ; Borne tire le mythe du côté des images
Le mythe donne un sens au monde et à la vie humaine. En étudiant les mythes on va pouvoir analyser concrètement l’attitude de l’homme devant le mal.
Dualité : ressentir deux avis différents sur le même sujet
Duplicité : un discours qui cache d’autres idées antagonistes
Tout mythe a une dimension étiologique.
Il n’y a pas d’histoire sans présence du mal, toute histoire revient à faire s’affronter le Bien et le Mal.
C’est parce que l’homme souffre du mal qu’il a besoin de créer des mythes pour s’apaiser.
Après avoir éludé le mal, le mythe porte à l’absolu le mal lui-même.
Après les Lumières, au XIXe : retour du mal, on revient à la pensée magique.
La temporalité humaine est nécessairement scandée par la dialectique du Bien et du Mal.
L’histoire naît du mal. Il n’y a pas de mal sans souvenir du bien : l’homme est malheureux que parce qu’il se souvient qu’autrefois il était heureux.
La poésie a une fonction thérapeutique et esthétique.
La théorie freudienne et le mythe sont profondément liés (Freud lui-même a été nourri par la culture mythologique antique). « Le rêve est gardien du sommeil » Freud : l’homme a besoin de rêver, tout comme l’homme a besoin de créer des mythes
« La religion est l’opium du peuple » Marx / « le mythe est l’opium de l’homme » E. Borne
C’est parce que le mythe est beau qu’il est thérapeutique. L’Homme se console du mal par l’art.
L’homme sait parfaitement à quel mal et à quels maux il est confronté, et en même temps il est conscient que tout ce qu’il peut fabriquer culturellement le laissera totalement impuissant.
L’angoisse du mal est le destin de l’homme.