Texte n°13 hugo les châtiments
« toujours par quelque endroit le fourbe se laisse prendre »
Effectivement, ce poème peut-être lu comme un apologue : au delà de la fable plaisante, il y a une véritable leçon qui est donnée
Ø Problématique : l'écriture du pastiche et de l'apologue au service de la satire
I- La fable: le masque
A noter : ▪ définition de l'apologue
▪ certains critiques ont vu dans cette fable une petite pièce ( au sens théâtral ), dans la mesure où des personnages agissent et parlent ( théâtralisation du récit ).
En outre, la problématique du masque et de la sincérité, développée ici, est propre au théâtre…
A- Les actions
▪ v.1 et 2 : introductifs → "un jour" fait penser au conte pour présenter l'histoire (passé indéterminé, non historique )
▪ v. 7,8,9 : verbes au passé simple en enchaînement → l'accumulation rend vivace le récit
▪ alternance de l’enchaînement rapide d’actions brèves comme réduites à l’essentiel, et les discours qui éclairent ces actions et trahissent leur auteur
▪ v.1,15,18,19 : verbes de mouvement → puissants par une violence de gestes : v 19
▪ v.15,16 : verbes de sensation active
B- Les propos
▪ v.4 → opposition entre "droit" et "féroce" mise en relief par l'aspect de paroles rapportées du fabuliste
▪ v.5,6 : "crier", "vainqueur", "roi"→ les paroles au style direct sonnent bizarrement par le désir manifeste de s'imposer → caractère du type
A noter : l'article défini "le" v.3 singularise l'individu et le met sur un piédestal provocant sa glorification
Mais l' expression "grincer des dents" v.5 renvoie à la férocité
Cf. d'ailleurs v.13 "affreux rugissements" ou v.14 "ossements" qui illustrent une boucherie héroïque
Le simple désir de régner apparaît donc, au travers des actions et des paroles de