Quand ça à commencé, je n'avais rien à dire. Et je me suis perdue dans mon néant intérieur, j'étais confuse. Et j'ai tout laissé sortir pour réaliser que je ne suis pas la seule avec ces pensées en tête, à l'intérieur de moi. Mais tout le vide que les mots ont révélé était la seule chose qu'il me restait à sentir, rien à perdre. Juste prisonnière et seule. Je voulais guérir et penser que ce que je pensais n'avait jamais été réel. Je voulais laisser partir la douleur que j'avais gardé et l'effacer jusqu'à qu'elle ne soit plus là. Je voulais guérir et avoir la sensation d'être proche de quelque chose de réel. Je voulais trouver quelque chose que je désirais depuis longtemps, l'endroit où j'ai ma place. Je ne me connaîtrai jamais jusqu'à ce que je fasse ça moi même. Et je ne ressentirai plus jamais rien jusqu'à ce que mes blessures soient guéries. Je n'ai rien à perdre, rien à gagner parce que je suis un peu dans la solitude, un peu dans l'indifférence, une poignée de plaintes mais je n'y peux rien si personne ne peut voir ces cicatrices. Je suis ce que tu veux que je sois, ce que tu veux que tu ressente. Mais c'est comme si ce que je faisais ne comptait pas. Je ne peux pas te convaincre de croire que c'est vrai, alors je baisse les bras en te regardant tourner le dos comme tu le fais toujours, regarder au mon et prétendre que je n'existe pas, mais je serai là parce que tu es tout ce que j'ai. Je ne peux pas sentir de la même façon que je le faisais avant, ne me tournes pas le dos, je ne serai pas ignorée. Je suis un peu dans l'insécurité, un peu dans l'incertain pavé que tu ne comprend pas que je fais ce que je peux même si parfois cela n'a pas de sens. Je suis ce que tu n'as jamais voulu dire. Mais je n'ai jamais douté, c'est comme si ce que je faisais ne comptait pas. Je ne peux pas te convaincre de l'écouter ne serait-ce qu'une fois, et je baisse les bras. Que dois-je faire pour ignorer ceux qui sont derrière moi ? Dois-je suivre mes instincts aveuglément ?