Textile et franchise cas maroc
En quelques années, le Maroc est passé de la terre de sous-traitance au réservoir de croissance pour les enseignes du prêt à porter.
Pendant des décennies, tout juste bon à fournir de la main d'œuvre bon marché, le Maroc n'était qu'une terre de sous-traitance pour les grossistes détaillants du textile. Cependant, l'envolée économique du royaume chérifien a fait changer d'avis les opérateurs du secteur. En effet, le développement économique, commercial, et social a bouleversé les habitudes de consommation des marocains ce qui a valu une refonte du système de distribution du pays.
L'arrivée du concept de franchise fait alors son apparition : c'est une conséquence au besoin de chercher des nouvelles sources de croissance ailleurs que sur les marchés domestiques saturés sans pour autant se lancer à corps perdu.
La franchise fait le bonheur de tous : du point de vue du consommateur, c'est l'un des seuls moyens de se procurer des modèles existants en Europe à portée de main et pour les entrepreneurs, il permet d'investir à moindre risque.
Ce commerce de l'habillement constitue à lui seul 29% des réseaux de franchise au Maroc. Ce marché est très éclaté, souvent représenté par des enseignes étrangères et touche essentiellement une clientèle aisée.
Grâce des efforts financiers en R&D et des efforts stratégiques en rigueur et organisation, les franchises du secteur de l'habillement ont développé le réseau à travers les principales villes du royaume. Ces réseaux de distribution sont essentiellement implantés à Casablanca, Rabat, Marrakech, Agadir, Fès, Meknès, Tanger. Grâce à une uniformisation des goûts et un attachement à l'appartenance sociale, la clientèle marocaine s'est vite adaptée aux standards internationaux.
Plus précisément, la première vague des franchises avait pour cible les femmes pour se développer ensuite sur les segments "homme" puis "enfant".
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