TFE étudiant infiier
La situation qui va être analysée se situe dans le service de réanimation polyvalente d'un hôpital public.
Le service de réanimation a pour vocation de traiter des patients dans les phases critiques d'un problème de santé en apportant si besoin une suppléance des fonctions vitales atteintes par une pathologie ou un traumatisme ou bien en suite opératoire chez des patients avec des antécédents cardiaques et/ou pulmonaires graves comme c'est le cas dans cette situation.
L'admission d'un patient en service de réanimation est décidée par le réanimateur en collaboration avec le médecin de l'unité d'origine du patient.
Il s'agit du cas de M. C. 76ans accueilli en réanimation suite à une hémicolectomie droite par laparotomie.
C'est une intervention qui permet l'exérèse du colon droit et qui se pratique dans le cadre de la découverte de volvulus du caecum pour ce patient. Dans le cas de ce patient l'intervention a été programmée. Au vu des antécédents d'insuffisance cardiaque et respiratoire de M.C. il a été convenu que les surveillances post opératoire seraient effectuées en service de réanimation. Le patient a été prévenu de ce choix, l'accepte et le comprend.
Dans ce service tous les patients sont monitorés et surveillés constamment depuis le poste central avec en plus un passage de relevé des constantes dans les chambres toutes les deux heures.
Cependant une hospitalisation en réanimation même consentie et expliquée comme c'est ici le cas est toujours source d'anxiété pour les patients et les familles. En effet la vision qu'ont les personnes n'appartenant pas aux métiers de la santé du service de réanimation, c'est un service où les patients sont entourés de « machines » bruyantes avec des alarmes sonnant en continue et des urgences vitales à gérer à chaque instant où tout est complexe. C'est pourquoi un patient hospitalisé en réanimation est