Conclusion ;
Les divers mécanismes de la douleur apparaissent comme nombreux et complexes. En l’état actuel de nos connaissances, des inconnues demeurent. Les récentes découvertes tendent cependant à confirmer certaines hypothèses et à perfectionner notre savoir dans les phénomènes multifactoriels engendrant la douleur.
La description du phénomène douloureux chez l’homme doit en effet prendre en compte ses multiples composantes sensorielles (nociception), affective et émotionnelle. Nous observons cependant plusieurs découvertes : * La physiologie des nocicepteurs est mieux connue grâce aux techniques physiologiques comme la microneurographie. * Nous distinguons que pour les relais thalamo-corticaux, des voies de la nociception qui rendent compte des phénomènes sensori-discriminatifs des voies encores mal identifiées, responsable des composantes affectives et émotionnelle de la douleur. * Enfin, les modulations que subi l’influx douloureux sont identifiées et leur description est de plus en plus exacte.
Le paracétamol, facteur exogène qui agit sur des mécanismes de modulation de la douleur est un antalgique très utilisé. Même si son mode d’action est encore fondé sur quelques hypothèses, ses effets au niveau du système nerveux central et au niveau périphérique se précisent et nous permettent de le classer comme antalgique notamment antipyrétique.
La chimie de la molécule est quant à elle connue et nous a permis de synthétiser le paracétamol. Grâce à cette synthèse, notre connaissance sur le « médicament le plus prescrit en France » a été globale et nous avons pu faire ainsi le tour du sujet dont la recherche nous a procuré un enrichissement scientifique considérable.

De nos jours, on peut considérer que, pour le malade, la douleur est toujours une sensation désagréable et justifie une réponse thérapeutique.
Cependant, nous remarquons que les consultations de la douleur sont de plus en plus fréquentes et que le traitement de celles-ci devient une