Premièrement, nous pouvons voir que le poète, par sa maîtrise de la langue française, entraîne le lecteur vers le rêve. En effet, dans le poème en prose « Le Joujou » par Charles Baudelaire, le poète nous offre une description détaillée du jouet appartenant premier enfant, issu d’un milieu aisé, ainsi que de sa situation. Il se focalise sur des détails, permettant au lecteur de s’imaginer précisément la forme du jouet, sa matière, mais aussi la beauté et le luxe du lieu dan lequel il évolue. Néanmoins, il décrit avec tout autant de précision la situation de l’enfant pauvre, et, chose surprenante, ne semble pas dégouté par la provenance de l’enfant, mais au contraire émerveillé de la diversité et de l’abondance provenant du monde de l’enfant pauvre. Dans un second temps, nous allons voir que l’auteur, à travers ses descriptions, donne une vision différente des objets du quotidien. Toujours dans « Le Joujou », Baudelaire montre une admiration évidente pour l’univers de l’enfant pauvre, or on pourrait penser que le contraire serai plus vraisemblable, c’est-à-dire que le monde qui entoure l’enfant issu d’un milieu aisé serai plus enviable que celui de l’enfant pauvre. Mais le poète tient à souligner à travers cette admiration que même les objets les plus simples, et parfois les moins avenants peuvent être la source d’un amusement évident, parfois même plus que les objets de valeur présents chez l’enfant riches. De plus, le poète décrit cet enfant aisé comme attiré par le jouet du pauvre, ce qui prouve bien que même si l’on est riche, en se contenant des choses les plus simples la vie n’est parfois que meilleure. Enfin, le poète nous fait voyager et découvrir des lieux exotiques et différents. En effet, dans le poème « La Chevelure » de Charles Baudelaire, les descriptions de lieux paradisiaques nous transportent et nous laissent entrevoir des contrées lointaines, riches et inconnues, pleines de saveurs et d’odeurs insoupçonnées. Nous voyons à travers les